l’intempestive

parutions 2017

31 décembre 2017 _ _série périodiques


Une sélection de webradios et de fournisseurs de podcasts « natifs » (c’est-à-dire diffusés d’abord et avant tout sur Internet) consacrés, naturellement, à la création sonore et radiophonique.
Huitième et dernier épisode : la grande vague de docufictions du début du 21ème siècle institue de nouveaux codes narratifs et voit l’émergence d’une veine particulièrement fertile, où le travail de création sonore se fait philosophique.
« Tout a commencé lorsque nous avons constaté l’immense popularité de la littérature sonore chez les petits Allemands. » Ainsi débute le manifeste de Trois Petits Points, « maison de littérature sonore pour la jeunesse » fondée en 2015 par des Français·es vivant à Berlin et Toulouse, Marion Bossuat, Sandrine Moreira et Jonathan Cohen.
Depuis la seconde guerre mondiale, les recherches se succèdent en Europe et en Amérique du Nord pour exploiter les ondes acoustiques à des fins offensives. Dans cet arsenal « non-létal », la musique est convoquée comme un moyen efficace d’atteindre l’intimité psychique des personnes ciblées. Cet imaginaire menaçant est en lien étroit avec la psychologie comportementale, et avec le champ d’étude plus large de la manipulation sonore qui émerge à partir des années 1930 autour du théâtre, du cinéma et de la musique d’ambiance.
En 2016, sous le titre « Entendre le passé », nous tentions une synthèse de diverses tentatives, documentaires ou fictionnelles, scientifiques ou artistiques, de retrouver comment sonnaient les époques lointaines. Mais le passé ne cessant jamais de croître, voici deux mises à jour de notre article.
« Expérience sonore troublante », « pouvoir des bandes-sons publicitaires », « impact du design sonore sur notre perception des marques, des objets, des espaces » : le 13 mai 2017 se tenait à la Gaîté lyrique, à Paris, la Sound Design Party, « un événement célébrant le design sonore sous toutes ses coutures ». Les accroches, spectaculaires et ludiques, faisaient la part belle à la magie supposée du son, à sa légendaire efficacité subliminale, surtout revendiquée par celles et ceux qui y ont tout intérêt, agences de communication ou sociétés de sécurité. La réalité, comme toujours dans le domaine auditif, se montrait plus nuancée.
  • Entretien "Reflexio : pour une critique sociale du son", propos recueillis par Grégoire Bressac, Matthieu Saladin, Revue & Corrigée n°112, juillet 2017
Dans ce numéro où les domaines artistiques, scientifiques et politiques convergent, Matthieu Saladin s’entretient avec Juliette Volcler, chercheuse indépendante qui nous parle du son dans l’espace public, qu’il soit à fins de divertissement, de signalisation, de marketing ou de répression, et de ses impacts sur le sujet écoutant. Maxime Petit propose une réflexion partagée entre 11 musiciens à partir de trois questions introspectives sur les questions d’influences, de propriété et d’appropriation. Kasper Toeplitz revient entre autres disparitions sur celles de Don Buchla et de Jean-Claude Risset, sous l’angle bien entendu de leurs apports à la musique (et pas seulement électronique). La Carte blanche confiée cette année à Combes&Renaud est assurée (ô combien) par Patrick Renaud. Vous saurez tout des festivals de cet été, et retrouverez vos rubriques habituelles : Compartiment rumeurs, Photo légende, chroniques de disques, et Wi Watt’Heure en ligne.
Dans ce septième épisode de notre feuilleton, nous assistons à l’émergence d’une production indépendante ou sur le web, introduisant de nouvelles pratiques et de nouvelles manières de jouer des catégories de fiction et de documentaire.
Il est des œuvres qui, à peine sorties, s’imposent comme des classiques. Ainsi de ce qui constitue pour l’instant une trilogie de Pierre Créac’h aux éditions Sarbacane : « Le Silence de l’opéra » (2007), « Le Château des pianos » (2014) et « Le Fantôme de Carmen » (2016).
Depuis six mois, une émission de Radio Vassivière retrace en sons l’histoire de notre modernité sonore.
Depuis les années 1920, chaque décennie comptait, bon an mal an, une ou deux pièces importantes dans le genre du faux-semblant. À partir des années 2000, on compte les créations par dizaines.
Qui a dit que la radio ne faisait plus grand-chose pour les enfants ? C’était Syntone, en décembre 2015, à l’occasion d’un dossier sur les fictions jeunesse. Pour ne pas rester sur ce constat, nous inaugurons une nouvelle rubrique pour les petites oreilles, visant à relayer quelques créations (radio, webradio, livres-CD, CD…) ayant le bon goût de nous démentir.
Hits ! Enquête sur la fabrique des tubes planétaires (La Découverte/La Rue musicale, 2016) du journaliste John Seabrook sonne comme un long mix soigneusement articulé qui nous promène de Suède en Corée, des années 1990 jusqu’au début des années 2010.
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